Nelson Mandela, Ernie Els et Tiger Woods à Fancourt, lors de la Présidents cup 2003.
La première fois que je me suis rendu en Afrique du Sud, c’était en 1992 ; le président De Klerck était alors au pouvoir et le changement s’opérait ; mon premier contact avec le pays, s’est passé au Golf de Glendower, un superbe parcours de Joburg.
Mais, je ne m’y suis pas senti à l’aise, les caddys étaient parqués dans un enclos, et semblait craindre la moindre tentative de conversation.
Alors j’ai poursuivi ma découverte à Sun City, et suis rentré déçu de ce pays qui était “à part” et distillait une ambiance dure et chargée de regrets de voir un régime inhumain disparaitre au profit de la “freedom” défendue par l’ANC et son leader charismatique.
Alors, 3 années plus tard, je suis allé au Kenya, et me suis rendu compte à quel point j’aimais cette Afrique…
En 1996, de retour en Afrique du Sud, pendant la World Cup à Erinvale, j’ai rencontré mon ami Larry Gould qui m’a présenté le tout jeune Ernie Els …
Et ce fut une révélation de voir cette “RAINBOW NATION” totalement transformée, optimiste, pleine d’ouverture …c’était grâce à Nelson Mandela qui a transformé ce pays et réussi à faire naitre l’optimisme chez les blancs, les noirs, les coloured ; à cette époque, les avions de South African Airways ont arboré de nouvelles couleurs, des équipages de toutes couleurs de peau
les ont conduit à travers le monde en ayant le droit de survoler cette Afrique qui leur était autre fois interdite. Tout ça , grâce à Madiba !
Sans lui, je n’aurais jamais été une quarantaine de fois dans ce pays magique, sans lui je n’aurais pas imaginé l’envie de m’y installer (même si ce rêve n’a jamais été réalisé !), sans lui l’atmosphère pesante et insupportable de l’apartheid serait demeuré .
Madiba a écrit “a long walk to Freedom” …lui, au moins, peut avoir le ressenti d’avoir accompli son objectif .