Cela fait plus de 10 ans que, du voyage de golf traditionnel, je suis passé à la création et l’organisation de “voyages événementiels” ; quelle différence me direz-vous ?
Une belle destination, des dates opportunes, de beaux golfs, un scénario “original” et surtout bien “huilé” et fluide, une recherche permanente de moments “à vivre” (ce n’est pas de moi !) et à partager, un enjeu sportif et surtout une envie d’organiser, grâce au nombre de participants regroupés, des séquences que l’on ne pourrait vivre à deux ; certains se souviendront de la soirée chez Ernie Els, en 2006, qui fut un bel exemple de ces moments exclusifs.
Aujourd’hui, nous préparons un nouvel événement qui réunit déjà une cinquantaine de participants, le “DURBAN TO DUBAI PRO-AM” ; “Golf’in”, par rapport à d’autres structures plus lourdes est un “artisan” de l’événement golf ; fiers de cet attribut, nous cherchons chaque année à innover en pensant à notre clientèle captive, plutôt que de renouveler chaque année le même événement en espérant un renouvellement de 80% de la clientèle …
Personnellement, je pense que nous avons raison, le golf, et plus particulièrement le marché du voyage de golf à vocation “luxueuse” représente un tout petit marché, une toute petite niche, qui requiert une fidélisation de la clientèle acquise.
Mais, aujourd’hui, prévoir et anticiper la réussite commerciale d’un événement est la chose la plus difficile …
La crise bien réelle, le nombre de golfeurs “surévalué”, Internet qui a anéanti toute forme de communication verbale avec les prospects et par conséquent tout espoir de séduction et de concrétisation à force d’argumentaires, à provoqué une réelle difficulté à transformer une envie en réalisation …
Tout est plus compliqué qu’il y a une dizaine d’année, lorsque qu’une page de publicité dans un GOLF MAGAZINE générait une centaine de coup de fils ! C’était le bon temps, alors qu’aujourd’hui, une magnifique page dans le Journal du Golf (tiré à 100.000 ex.), ne déclenche pas le moindre appel téléphonique, mais uniquement quelques “clics” sur un site qui en dit trop et ne génère certainement que peu de motivation !
Mais, à l’opposé de ce comportement timide et peu concerné des golfeurs amateurs ou professionnels, les prestataires exigent de gros acomptes 6 mois avant la date de l’événement concerné !
Un comportement des consommateurs et des exigences des fournisseurs en total antagonisme !
Néanmoins, malgré ces règles et exigences rigides des fournisseurs (compagnie aérienne, hôtels et golfs), et ce comportement timide des clients, nous parvenons à maintenir l’organisation d’événements tels que le “Durban to Dubai Pro-Am” ; aujourd’hui, 35.000 € ont déjà été distribués à nos “riches fournisseurs” pour engager et assurer la réalisation de cet événement …mais 35.000 € d’acomptes n’ont pas encore été encaissés !
Alors, si vous lisez ce mail, si vous êtes concernés et que vous aimez cette forme d’artisanat et cette “Golf’in Touch” et que vous êtes sensibles à nos programmes et prises de risques, partagez cet article, réagissez et jouez le jeu à nos côtés et venez vivre de belles fêtes de golf avec Golf’in !
Merci à tous !
Philippe Heuzé