Nouméa, samedi 6 septembre 17H20,
La fin des “Tribulations d’un golfeur gâté” approche, avec mon départ, demain à l’aube pour Auckland ; je relis mes notes repense à l’ensemble de mon voyage et suis satisfait de la manière dont je me le suis organisé pour optimiser mon temps ; cette expérience me permet de revisiter quelques points de détails du séjour de novembre.
L’optimisation du temps, pour profiter plus, est la clef de la réussite d’un scénario compliqué tel que celui du Grand Voyage.
Mais, tout d’abord, revenons 24 heures en arrière avec l’une des journées de ma vie les plus inoubliables, que certains auront la chance de vivre à l’île des Pins ; je fais allusion à cette merveilleuse journée de navigation avec la découverte de l’îlot Nokanhui, le déjeuner sur l’îlot Brosse, la plongée parmi les coraux et toute la faune aquatique de cette merveille du monde.
Le gros semi-rigide armé de 225 cv bondit sur les eaux turquoises de l’ile des Pins, franchit la barrière de corail, surfe sur les vagues, l’équipage est jovial, souriant, fait tout pour donner du plaisir, la langouste est cuite idéalement, la plage de sable blanc est telle qu’on se l’imagine, la musique locale met l’ambiance …bref un moment à vivre une fois dans sa vie …
A l’issue de ce moment inoubliable, je rencontre le très sympathique directeur du Méridien de l’Île des Pins, nous visitons les bungalows, choisissons les menus …tout est parfait, et il est l’heure de retourner à Nouméa par le vol de 19H30 …qui décollera à 20H30, mais ce n’est pas important, tant l’île des Pins me laisse des souvenirs inoubliables.
Aujourd’hui, samedi, je pars découvrir les trois golfs de l’île et suis convaincu par l’entretien et la qualité de Tina qui est situé à moins de 15 minutes du Méridien. Son très bel environnement, ses superbes vues et la venue d’un tournoi de la PGA Australienne finissent de me convaincre.
Ensuite, après 30 minutes de route vers le nord, c’est la visite du golf de Dumbea qui occupe mon temps ; même si le potentiel est là, que la nature y est très belle, j’écarte de suite ce club de mon choix dont l’entretien et les infrastructures ne justifient pas une sélection parmi la collection de parcours du Grand Voyage.
Plus pour une raison de distance et de chronologie, j’écarte également le golf de la Ouenghi, qui impliquerait un trajet en car de pratiquement de 2H45 (A/R), pour une partie de golf sur un joli golf, certes, mais pas assez pour fabriquer des souvenirs.
Par conséquent, en Nouvelle-Calédonie, je choisis d’organiser une compétition sur 2 tours en eclectic sur le parcours de Tina.
Demain matin, je me réveille à l’aube pour m’envoler à 8H00 vers Auckland, où j’ai rendez-vous pour visiter le parcours de Gulfe Harbour avant de rejoindre le Hilton pour une nuit avant la longue route vers Paris …
A demain !