Cela fait déjà 10 ans que je n’ai pas mis les pieds au Kenya et je suis particulièrement impatient de retourner au Windsor où je suis allé si souvent de 1994 à 2000 ; ce voyage ayant pour objectif de régler le programme du réveillon 2017-2018.
Le terminal de Jomo Kenyatta est tout neuf, la circulation y est fluide, l’immigration est rapide, les bagages arrivent très rapidement sur le tapis ; le pays a évolué et l’envol économique actuel du Kenya se fait immédiatement ressentir.
Les publicités sont nombreuses pour séduire cette middle class en pleine évolution, les voitures sont plus récentes, les routes semblent mieux entretenues.
Mais hélas, le trafic est toujours aussi dense aux heures de pointe, et Gédéon (mon chauffeur) m’informe qu’il faudra au minimum 2 heures pour rejoindre le Windsor, situé à seulement 40 kilomètres.
Peu importe, je redécouvre cette Afrique centrale que j’ai bien connu, à la fois attachante et violente, je ressent ses odeurs comparables à nulles autres.
Des effluves de terre, de pluie, de transpiration et de gas-oil constituent ce parfum d’Afrique que j’aime.
Les matatus (ces minibus bondés qui emmènent les travailleurs sur leurs lieux de travail) sont prêts à défier toutes règles de circulation pour gagner deux places dans les longues bandes de véhicules à l’arrêt, des hommes et des femmes marchent le long de la route, des vendeurs à la sauvette proposent journaux du jour, shampoing, ampoules électriques …
Sans nul doute, je suis à Nairobi dans cette métropole de 4 millions d’habitants !
Finalement, nous franchissons les zones urbaines, nous dépassons le centre ville et nous nousretrouvons dans le quartier résidentiel de Muthaiga ; ce quartier des ambassades où la luxuriante végétation sert d’écrin aux somptueuses villas blanches couvertes de tuiles de couleur brique.
Le Windsor approche et je vais retrouver ce golf et cet hôtel emplis de bons et nombreux souvenirs.
Quelques instants plus tard, je retrouve ce lieu tel que je l’avais quitté il y a 10 ans ; rien a changé et tout est toujours très soigné.
Je prends possession de ma chambre, avec cette vue sur les greens du 9 et du 18, il y a du monde sur le parcours, la tonte semble parfaite ; je suis impatient d’aller jouer.
Mais avant cela, je découvre le tout nouveau restaurant placé au départ du 11, en pleine forêt, “THE PLACE” …
Il est bien situé et privatisable ; ce sera une bonne idée pour l’un de nos dîners !
A 13 heures je me dirige vers le départ du 1.
Seul avec Thomas, mon caddy, j’abat les 18 trous en 3 heures et savoure la beauté de ce parcours qui a toujours figuré parmi mes préférés dans le monde.
L’entretien est particulièrement soigné, les fairways sont denses et parfaitement tondus, les greens sont toujours aussi lents (mais ils tiennent bien la ligne !), la densité de la végétation exceptionnelle assure une quiétude toujours aussi unique entre forêt tropicale et plantations de café.
Ce golf à la beauté et au charme indescriptible à mes yeux, sera l’une des pièces maitresses du “Réveillon Golfissimes” qui sera définitivement assemblé d’ici 10 jours !
A demain pour la suite du compte-rendu !